Dominique VaNGILBERGEN
Artiste belge vivant et travaillant à Berlin, il appelle parfois son travail « images radiographiques ». Il cherche l’essence du dessin, tant en terme de couleurs que d’outils, avec de l’encre, de la peinture et du papier. En laissant de nombreuses couleurs de côté, il parvient à créer une atmosphère insaisissable. Sa technique requiert un temps et une patience exceptionnels pour donner vie à l’œuvre, couche par couche. Dominique Vangilbergen est un esthète de l’extrême : la beauté est sa raison d’être. Toute son œuvre semble faire référence à une époque où l’homme découvrit la nature et fut frappé pour la première fois par son immense beauté.
LAST EXPO : 6 SEPT - 13 OCTOBRE > Rivoli Building & Nationale 8 Gallery
The Waterscopies are an entire raft of studies on wood belonging to the second element in the "Four Elements" series, that of Water. Nature's essence, the most mercurial of all the elements, Water combines with Earth, Air and Fire to sustain all of life. In his Waterscopies, Dominique Vangilbergen continues his synaesthetic odyssey, exploring the poetical paradox of this heavily symbolic element, whether harnessed within the four walls of an aquarium, retained by a one-sided dam, or in the alternative untamed, free-flowing, rhythmic and mirroring our own inner psyche. In the artist's hands, the waterscope device has become a symbolic eye onto a world shaped by seemingly irrational forces, a nod to our origins in, and dependency on, this fickle medium, a reminder that we are but droplets in the vast ocean of life.
'THE DEEP WORLD' - EXPO 7-9 juin - Tour & Taxis - Bruxelles
En véritable explorateur, l’homme est constamment à la recherche de nouveaux territoires à conquérir pour subvenir à ses besoins et, ainsi, se maintenir en tant qu’espèce. Mais il existe pour cet omnivore un bastion de la nature qu’il n’a pas encore pris : les profondeurs de la mer. Un territoire d’extrêmes si vaste que la vie n’y a été décelée que très récemment. Une vie qui, aussi incroyable que cela puisse paraître, s’est frayée un chemin dans les profondeurs glacées et sombres de l’océan. Nous savons à présent qu’il y fourmille d’étranges et merveilleuses créatures semblant sortir tout droit d’un film de science-fiction. Lampe frontale, vision à 360°, camouflage, formes mouvantes : tous sont des survivants de l’extrême évoluant au milieu d’une nappe de déchets toxiques, fruit des pulsions destructives de l’homme. Même à ce point de non-retour, cet écosystème fragile symbolise à la fois l’espoir et le désespoir. Les profondeurs de la mer seraient-elles le dernier refuge de la vie sur terre ? Ou l’homme devra-t-il chercher son salut sur d’autres planètes tout en étant le témoin de la disparition des derniers sanctuaires pour la vie sur terre ?